Besoin de consolation
Je me souviens encore des c paroles - une mère ne pourrait jamais traiter sa fille comme un pute -
J'ai eu l'espoir de la croire ... belle erreur : rare sont les mère qui diront cela, encore + rare sont les mères ki le penseront mais faut pas nier, tout existe !
Chaque dispute, chaque cri, chaque larme ... c'est toujours la même chose. Et ça sert à quoi ? A rien, comme cet article... Simplement à se défouler ? Partager sa souffrance ? Quand on est malheureux(se), on reproche trop souvent aux autres de ne pas l'être. Est ce que je dois m'excuser pour tout le bonheur que je vis avec LUI ? De ne pas compatir à la douleur des autres ? Pardon mais l'amour se fait rare et je souhaite bien en profiter. Certain diront - Vous êtes jeunes, vous avez la vie devant vous ! - Est ce que c'est si sûr que ça ? Qui sait ce qui peut arriver ... Et même si nous avions effectivement la vie devant nous, pq ne pas commencer à la savourer aujourd'hui ?
Tant de questions inutiles : le bonheur n'existe qu'en échantillon dans ce monde. Quand quelqu'un en trouve le flacon, ça attire les jalousies, les méchancetés, les médisances. J'ai assez de joie en moi pour en donner à tous, alors pourquoi essayer de me l'enlever alors qu'il suffirait de m'en demandé !
Je sens mon bonheur sortir de moi dans les larmes que je verse. Mais grâce à toi chéri, je me recharge en bien-être dans chaque sourire que tu fais ressortir, chaque rire que tu provoque, chaque geste que tu m'apporte ... Alors rêvant de toi j'oublie ma peine, ou je la cache. Mais c'est si difficile. Je me rend compte que ces larmes me ramènent à la réalité des choses. Je vois que nous ne sommes pas seuls sur terre. Et que notre inconscience est notre paradoxe : c'est notre ami par la béatitude qu'il nous apporte, mais notre ennemi par l'aveuglement qu'il provoque.
Je réfléchis et je ne trouve rien à faire. Je ne veux plus rien sauver dans cette famille. On me reproche mon bonheur, je leur dois ma tristesse. En secret mon coeur souffre de cette situation, mais il fait confiance au temps. Nous verrons bien ...